• Cependant, 58 % n’ont pas de stratégie formelle pour les gérer
• Les entreprises ont été plus disposées à accumuler des dettes techniques pendant la pandémie afin d’agir plus rapidement
  

Dans ce contexte inédit, près de neuf entreprises sur 10 (88 %) déclarent que la pandémie les a rendues plus conscientes de leur dette technique, 83 % se disant désormais plus disposées à en accumuler. La dette technique est définie comme un codage ou un développement qui n’est pas terminé au moment de la mise en ligne de l’application ou de la plateforme.

L’accumulation de dettes techniques peut aider les entreprises à résoudre rapidement des problèmes d’efficacité ou de procédures opérationnelles, ainsi qu’à tirer parti des opportunités pour acquérir de nouveaux clients ou conquérir de nouveaux marchés. En conséquence, 94 % des entreprises estiment que la dette technique est un élément important de leur stratégie de transformation, leur permettant de lancer des produits et services plus rapidement et de tirer parti des opportunités du marché. 

Malgré son importance, et même si 82 % des sondés déclarent pouvoir évaluer la totalité ou la majeure partie de leurs dettes techniques, plus de la moitié (58 %) n’ont pas de stratégie formelle pour la gérer. Un enjeu crucial à l’avenir car les deux tiers (69 %) craignent que la dette technique ne ralentisse leur transformation.

Sanjay Brahmawar, CEO de Software AG, a déclaré : « La pandémie a accéléré beaucoup de choses en matière de technologie et de transformation. La dette technique n’est que l’une d’entre elles. Les entreprises résilientes, numériques et connectées sont bien placées pour utiliser la dette technique de manière positive, afin de devenir plus agiles et plus à l’écoute des clients, des employés et des conditions du marché. L’infrastructure connectée et la culture numérique vont être cruciales, c’est pourquoi devenir une entreprise réellement connectée doit être une priorité absolue pour chaque organisation. » 

Gestion de la dette techniqueIl ressort de l’enquête que les données et les processus en silos constituent le principal défi pour rembourser la dette technique. Le manque de vision en interne est également cité parmi les principaux défis, ce qui signifie que des progrès technologiques et culturels doivent être réalisés pour transformer la dette technique en un phénomène positif. 

Certaines dettes techniques sont intentionnelles. Par exemple, 95 % des personnes interrogées qui ont accumulé une dette technique en mettant en œuvre le travail hybride/à distance disent que c’est une « bonne dette ». De plus, la plupart des personnes interrogées (86 %) pensent que le fait de pouvoir lancer de nouveaux produits et/ou services vaut la peine d’accumuler des dettes techniques. Plus de 9 sur 10 déclarent que la dette technique est importante pour leur stratégie de transformation (94 %), leur stratégie de croissance (93 %) ou leur culture d’entreprise (90 %).

D’autres dettes techniques ne sont pas intentionnelles. C’est le cas, par exemple, des 44 % d’entreprises qui déclarent qu’elles se sont simplement accumulées au fil du temps à mesure que leur infrastructure devenait plus complexe. Pour ce type de dette, les entreprises doivent essayer de se projeter dans l’avenir. Par exemple, comment les clients peuvent s’attendre à des parcours d’expérience mixtes ; comment l’automatisation peut se développer au sein de l’entreprise ; ou comment des facteurs externes, tels que des initiatives de développement durable ou des pénuries de compétences, pourraient modifier la nature de l’entreprise.

Pour en savoir plus sur le rôle que joue la dette technique dans la transformation numérique des entreprises, lisez le Reality Check 2022. Pour en savoir plus sur l’étude de Software AG, consultez le Situation Report 2022.